Introdruction

La cuisine du Burkina
Le Burkina Faso se caractérise aussi par sa cuisine typique. Nous avons donc voulu en savoir plus sur cette gastronomie qui avait l’air très traditionnelle. Notre reporter Tatiana Miralles est donc allée pour nous dans un restaurant populaire (un maquis) d’Ouagadougou , La Grâce, situé dans le quartier Pédiatrique et qui avait été recommandé par Adama, l’accompagnatrice de Tatiana dans Ouagadougou.

                                                                                

Elles ont été reçues par Justine Oedraogo, la propriétaire des lieux. Celle-ci leur a servi un verre de zom kom et un de Bissap qui sont deux boissons très rafraichissantes.





Justine leur conseilla alors comme plat de résistance le tô, qui est une pâte à base de maïs bouilli et qui accompagne de nombreux plats Burkinabés ainsi que des sauces. Sa spécialité, le poulet, avait été assaillie pendant la journée et il n’en restait donc plus pour notre chère reporter et son accompagnatrice. Elles ont donc dégusté leur avec deux sauces très populaires du maquis : une première au gombo, un légume ressemblant au concombre et une autre à l’oseille, des plantes très aromatiques donnant un goût très épicé aux plats. Elles goûtèrent ensuite au placali, un plat composé d’une boule de farine de manioc cuisiné avec une sauce à l’oseille et du poisson.


Tatiana posa ensuite à Justine les questions que nous lui avions transmises.

Source

Tout d’abord nous avons voulu savoir comment les Burkinabés voyaient leur cuisine. Selon Mme Oedraogo, leur cuisine est différente et bonne grâce aux chefs qui savent bien la sublimer.
Ensuite, Mme Oedraogo a expliqué qu’elle achetait tous ses produits au marché. Légumes, riz, huiles, tout est Burkinabé, car selon elle, ils sont meilleurs.
Au Burkina beaucoup fabriquent leur propre bière à partir du mil. Au maquis La Grâce, elle est livrée par un fournisseur.
Un des plats les plus connus du Burkina est le poulet bicyclette, c’est un jeune poulet, facile à manger, tendre et qui n’est pas gras.
Mme Oedraogo le fait mariner dans la sauce en l’ayant cuit auparavant. Une fois que le tout bout, elle rajoute du samballa (fruit de néré) pilé.
Mais chaque ethnie possède un plat qui lui est propre. La plupart sont lourds et rassasient très vite.



Cette  cuisine rebute les étrangers. Très souvent ils demandent à manger un plat de chez eux mais quand il n’y en a pas, ils sont obligés de goûter à la cuisine Burkinabée. Les restaurants essaient donc de varier leur menu pour contenter tout le monde.
A l’inverse de chez nous, les jours de fête, les restaurants sont fermés. Les gens préfèrent faire la fête chez eux, en famille. Leurs repas sont variés (pomme de terre, haricots verts, crudités, poulets…).