sortie théatre et danse

Représentations théâtrales proposées par les professeurs

du lycée Lumière, année scolaire 2018-2019

Ces sorties sont ouvertes à tous les élèves

15 euros/sortie - 33 places disponibles

  • Les Idoles, Conception et mise en scène Christophe Honoré, La Criée.Jeudi 8 novembre, 20h, départ du lycée, 18h30 (inscriptions auprès de Mme M.Chrétien)

Un hommage à des créateurs infiniment admirés, des maîtres à penser, à jouer, à aimer. Un hommage mais pas seulement : un spectacle d’abord. Qui dit l’amour, la mort et ces destins semblables, tous marqués de l’implacable acronyme : sida.Jean-Luc Lagarce, Bernard-Marie Koltès, Cyril Collard, Jacques Demy, Hervé Guibert, Serge Daney : ce sont eux Les Idoles. On pourrait en ajouter d’autres : le chorégraphe Dominique Bagouet, par exemple. Christophe Honoré, un soir, par hasard, a assisté à un spectacle qui lui rendait hommage. Il ne connaissait pas Bagouet, pas grand-chose à la danse mais il en est sorti bouleversé.

  • Stomp, Steve Mc Nicholas, Luke Cresswell, percussions urbaines, grand théâtre de Provence. vendredi 21 décembre 2018 20h, départ du lycée 18h30. (inscriptions auprès de M D.Chaigne)

Dans un décor industriel à la Mad Max fait d’échafaudages en métal et de tonneaux de chantier, ce show à l’américaine tisse ensemble des effets visuels spectaculaires, des percussions entraînantes, une bonne dose d’humour et des chorégraphies aussi musclées que poétiques.

  • Trissotin ou les femmes Savantes, Molière, mise en scène Macha Makeïef , La CriéeJeudi 17 janvier, 20h, départ du lycée 18h30 (inscriptions auprès de Mme M.Chrétien)

Créé en 2015, Trissotin ou Les Femmes Savantes, a réuni plus de 90 000 spectateurs et donné plus de 120 représentations, rencontrant partout un grand succès public et critique. Le spectacle en tournée en Chine en mars 2018, à l’invitation de l’Institut Français de Chine, a été ovationné à Guangzhou, Shanghai, Beijing et Tianjin !

Grande comédie de moeurs sur l’émancipation des femmes, Trissotin est à la fois une critique sociale intense et la photographie d’un désastre familial. Parce qu’un parasite s’y est introduit, la maison Chrysale est au bord de l’implosion !

Folie d’une mère toute-puissante, filles sacrifiées, femmes hallucinées, stratagèmes, ruse, violence inouïe des discours misogynes conçus comme autant de programmes pour les femmes et désarroi des hommes. Macha Makeïeff, dans cette relecture inédite de ce chef-d’oeuvre, transpose judicieusement la pièce dans les années 70 et fait entendre avec force et malice la férocité et la drôlerie inégalée du texte de Molière.

  • La Guerre des roses De Warren Adler, Mise en scène de Gregory Barco et Amandine Sroussi, la Chaudronnerie, la Ciotat, Mardi 22 janvier 2019 (inscriptions auprès de Mme S. Edet)

Reconstitution de ce qu’a été La Guerre des Rose, opposant les deux époux Barbara et Jonathan dans un divorce sanglant. L’enjeu de leur combat est leur maison, « la maison des Roses », dont il faut s’assurer avoir la garde exclusive. Mais n’ayant nul autre endroit où s’affronter, leur intérieur se transforme rapidement en champ de bataille.

  • Saison sèche, Dramaturgie et mise en scène Phia Ménard & Jean-Luc Beaujault ,Cie Non Nova. La Criée, jeudi 28 février, 20h, départ du lycée 18h30 (inscriptions après de Mme M.Chrétien)

Grande plasticienne de la scène, connue et aimée du public de La Criée, Phia Ménard pointe les excès d’un sexisme quotidien et d’un patriarcat toujours à déconstruire. Elle convie ici à un spectacle radical, qu’elle envisage comme un acte rituel, poétique et conjuratoire. Puissant, coloré, incontournable !

Au départ, le constat d’un combat nécessaire contre la normativité excessive des sexes et des apparences. Pour créer Saison Sèche, Phia Ménard a puisé à la fois dans les rituels africains filmés par l’éthno-cinéaste Jean Rouch et les réflexions sur le genre inspirées par la philosophe Judith Butler. Le résultat, détonant, met en scène une tectonique de corps transfigurés, dérivants, éruptifs.

Contre la loi du mâle, du blanc, du dominateur, Saison Sèche promeut des silhouettes peintes, des corps en guerre, des nus dont le genre s’efface sous la vivacité poignante des couleurs. Comme pour résumer le théâtre à son essence, selon Phia Ménard : de la chair, de la sueur et de la sincérité. Superbe déflagration.

  • Le Misanthrope, Molière, mise en scène Alain Françon, Théâtre du jeu de paume. Vendredi 29 mars 2019, 20h, départ du lycée 18h30. (inscriptions auprès de M D.Chaigne)

Comédie féroce. Alceste, comme Hamlet, ne cesse d’exciter l’imaginaire des metteurs en scène qui s’y frottent, parfois plusieurs fois dans une carrière. Les comédiens également. Quel charme exerce cette pièce majeure de Molière, dont le personnage principal est ce que l’on appellerait aujourd’hui un parano, qui hait les mondanités et exige l’exclusivité de jouir de Célimène, laquelle, au contraire, n’en a jamais assez de l’amour, comme dit la chanson ?

Le charme c’est d’abord la langue évidemment, sublime, dont les vers chantent à nos oreilles cinq actes durant. La tension dramatique de la pièce tient à la rigueur des dialogues tout puissants qui caractérisent chaque personnage, mieux que leurs costumes, définissent leur caractère, leurs humeurs, et surtout leur statut selon « l’étiquette » qui régit la cour et les relations humaines, intenables sans le minimum d’hypocrisie qui se nomme souvent politesse ou courtoisie. Un mot de travers et c’est la chute. Pour Alceste, ce mot est le catégorique, péremptoire et imbécile « moi ou les autres » qu’il jette à la face de Célimène. On reconnaît les chefs-d'œuvre à leur capacité à traverser les siècles et à parvenir à notre présent, sans une ride. Le Misanthrope en est un, servi ici par un des maîtres du théâtre français.

  • A man of good hope, Isango Ensemble, Grand théâtre de Provence le samedi 30 mars 2019, 20h, départ du lycée 18h30. (inscriptions auprès de M D. Chaigne)

A man of good hope, une œuvre qui permet de rendre compte de la vie en Afrique tout en utilisant ses couleurs musicales originelles. Sur scène, il nous est proposé de suivre, sur plusieurs années, l’épopée humaine d'un jeune réfugié somalien vers le cap méridional du continent en Afrique du Sud, fuyant la guerre civile de son pays au début des années 1990, après avoir assisté, alors qu'il n'avait que huit ans, au meurtre de sa mère par les milices.

  • Hamlet, Shakespeare, Mise en scène : Xavier Lemaire théâtre de la Chaudronnerie,La Ciotat Mardi 30 avril 2019 (inscriptions auprès de Mme S. Edet)

Le roi du Danemark est mort. Deux mois ont passé et sa femme Gertrude se remarie avec Claudius son propre beau-frère ! Le jeune Prince Hamlet, fils de Gertrude et du feu roi, et neveu de Claudius, vit très mal cette situation. Or, au dehors des remparts du château d’Elseneur, apparaît, les nuits de pleine lune, un spectre ! Y aurait-il quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark! Etre ou ne pas être, là sera la question

spectacles de danse : inscriptions auprès de Mme S. Régnes .

  • Ballet National de Marseille « Tétris », Le 9 novembre 2018, théâtre de La Chaudronnerie, La Ciotat.
Inspiré du célèbre jeu vidéo éponyme, où des figures de taille diverse doivent s’imbriquer pour former un tout, le chorégraphe libano-américain Erik Kaiel défie les lois de la gravité en composant des formes pour le moins iconoclastes. Les corps des danseurs glissent, pivotent, se cherchent, s’emboîtent jusqu’à former d’invraisemblables pyramides, puis se désassemblent. Comment un groupe se constitue-t-il et peut-il élaborer pièce par pièce son propre langage ?
Dotée d’une énergie et d’une inventivité pleines de fantaisie, Tetris devient la métaphore de la rencontre, et l’espace scénique, un terrain de jeu acrobatique délirant.Clin d’œil à la technologie, Tetris parlera particulièrement à ceux qui n’arrivent jamais à rester tranquillement assis, qui ont envie de grimper aux murs et d’aller voir toujours plus loin.
  • Batsheva Dance Company « Last Work Ohad Naharin », le jeudi 6 décembre à 20h, Grand Théâtre de Provence.

Dix-huit danseurs de la Batsheva Dance Company jouent sur toute la palette des émotions dans Last Work. Un spectacle d'une beauté et d'une précision époustouflantes, proposé par le chorégraphe israélien Ohad Naharin.

Mister Gaga. Un décor sobre, fait de panneaux blancs placés sur les côtés de la scène. Surgissant peu à peu derrière les panneaux, les danseurs vont donner la pleine mesure d'un art qu'ils maîtrisent jusqu'au bout des phalanges, déployant leurs corps jusqu'aux limites de l'envisageable avec une apparence de facilité déconcertante. Dès l'apparition du premier danseur, le spectateur sait qu'il va assister à un moment unique. Ohad Naharin a inventé un nouveau langage corporel, le Gaga, qui va très loin dans la désarticulation des corps incarnée par le premier danseur et son mouvement de bras qu'il semble ne pas pouvoir maîtriser. Alternant les ralentis et les moments frénétiques, les berceuses et la musique techno, le spectacle déroule un message sans jamais l'asséner, exprimant les tensions de son pays. « Chorégraphier offre le privilège de faire passer un message clair et éloquent sans avoir à fournir d’explication », a dit le chorégraphe. Pari tenu.

  • Compagnie Grenade « Amor », le samedi 30 mars 2019 à 20h à la Chaudronnerie

« Après avoir créé successivement trois programmes : Grenade les 20 ans avec des chorégraphes français, Welcome avec des chorégraphes femmes et Guests avec des chorégraphes internationaux, j’ai eu l’envie de proposer à des chorégraphes confirmés ou à ceux de la nouvelle génération de transmettre pour ma compagnie professionnelle des pièces autour d’un thème : l’amour.
Le terme «amour» étant employé dans son sens le plus large : passion, relations intimes, rapprochement sensuel des corps et des âmes, union de deux êtres…
ou Richard Siegal…Sharon Fridman avec de nouveaux venus comme Régis ObadiaJoëlle Bouvier et Angelin Preljocaj
Il me paraît intéressant de faire cohabiter dans une même soirée des créateurs tels que 

Les sensibilités ont changé, les écritures, les matières, les façons d’amener les émotions sont très différentes.
C’est un vrai bonheur pour moi de reprendre des pièces qui ont marqué une époque et de découvrir des propositions modernes et audacieuses. Les jeunes danseurs de ma compagnie ont soif de rencontrer des personnalités aussi fortes et de se mettre à leur service.
Après Wayne McGregor, Lucinda Childs ou Hofesh Shechter, ils sont prêts à intégrer un grand nombre de nouvelles écritures.
Le programme se composera en deux parties. Premièrement, les « nouveaux venus »: Aïcha M’Barek et Hafiz DhaouSharon Fridman, Richard Siegal, Patrick Delcroix et Nicolas Chaigneau et Claire Laureau. Deuxièmement, les chorégraphes qui ont créé une œuvre emblématique : Claude BrumachonAngelin Preljocaj et Joëlle Bouvier et Régis Obadia.
Ce programme durera 1h15 environ et notre équipe technique habituelle aidera à reconstruire tous les univers tant pour la scénographie que pour les éclairages ou les propositions sonores. »
Josette Baïz